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Lettre confidentielle – mars 2025

Chers amis,

Depuis plusieurs semaines, la réforme du prêt à taux zéro (PTZ) alimente toutes les conversations

dans le secteur immobilier. On le présente comme le Graal, l’aXion gouvernementale qui va sauver

la profession. Si la mesure va dans le bon sens, c’est surtout parce que c’est un signal positif. Pour le

fond, on repassera !

Les décrets d’application sont à ce jour en cours de publications pour les zones B2 et C qui nous

concernent le plus. En d’autres termes, tant que le gouvernement ne signe rien, aucune banque ne

peut officiellement débloquer ces financements. Alors, que faut-il retenir, et surtout, comment

devez-vous orienter votre aXion commerciale ?

Une réforme plus cosmétique qu’efficace

Le gouvernement a voulu frapper un grand coup avec une nouvelle tranche de revenus pour élargir

le PTZ. Résultat ? Six millions de Français éligibles sur le papier, mais un impact quasi nul sur le

pouvoir d’achat. Cette tranche 4 ne bénéficie ni de différé, ni d’un remboursement long. Un PTZ sur

10 ans, c’est une charge supplémentaire immédiate, pas un coup de pouce à l’accession.

Prenons un exemple concret : un foyer de 4 personnes en zone B2, qui achète un bien à 280.000 €.

Avec un plafond d’opération de 231 000 €, et une quotité de 30 %, le PTZ serait de 69.300 €. Même

logique pour un couple sans enfant en zone C : 30 000 € de PTZ max, à rembourser sur 10 ans s’ils

sont en tranche 4. Le verdict ? Avec de telles quotités et des plafonds figés, ne vous attendez pas à

un effet de levier spectaculaire.

Les médias s’emballent, mais les professionnels savent à quoi s’en tenir

Dans les semaines à venir, attendez-vous à une avalanche d’articles et de reportages sur ce

nouveau PTZ « boosté ». Sur le terrain, la réalité sera tout autre. Mais la forme prime sur le fond, et

cela implique une réaXion immédiate. Votre force de vente doit sans délai rappeler tous ses

contacts. L’accroche est évidente : mesurer l’impact conjugué du nouveau PTZ et de la baisse des

taux. Objectif pour le vendeur : générer du R1. Car le temps aide souvent les prospects à

hiérarchiser leurs besoins, ce qui facilitera le travail de concession. Un prospect qui revient, c’est 25

à 40 % de chance de le transformer !

Ne laissez pas les médias faire le travail à votre place

Les prospects vont être bombardés d’infos contradictoires. Celui qui les appelle en premier capte

leur attention et leur confiance. Ne leur laissez pas le temps de douter ou de se faire happer par

des interprétations fantaisistes. L’illusion, c’est pour les médias. L’aXion, c’est pour vous !

 

RéaXion vous souhaite une avalanche de dossiers !

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