Chers amis,
Depuis plusieurs semaines, la réforme du prêt à taux zéro (PTZ) alimente toutes les conversations
dans le secteur immobilier. On le présente comme le Graal, l’aXion gouvernementale qui va sauver
la profession. Si la mesure va dans le bon sens, c’est surtout parce que c’est un signal positif. Pour le
fond, on repassera !
Les décrets d’application sont à ce jour en cours de publications pour les zones B2 et C qui nous
concernent le plus. En d’autres termes, tant que le gouvernement ne signe rien, aucune banque ne
peut officiellement débloquer ces financements. Alors, que faut-il retenir, et surtout, comment
devez-vous orienter votre aXion commerciale ?
Une réforme plus cosmétique qu’efficace
Le gouvernement a voulu frapper un grand coup avec une nouvelle tranche de revenus pour élargir
le PTZ. Résultat ? Six millions de Français éligibles sur le papier, mais un impact quasi nul sur le
pouvoir d’achat. Cette tranche 4 ne bénéficie ni de différé, ni d’un remboursement long. Un PTZ sur
10 ans, c’est une charge supplémentaire immédiate, pas un coup de pouce à l’accession.
Prenons un exemple concret : un foyer de 4 personnes en zone B2, qui achète un bien à 280.000 €.
Avec un plafond d’opération de 231 000 €, et une quotité de 30 %, le PTZ serait de 69.300 €. Même
logique pour un couple sans enfant en zone C : 30 000 € de PTZ max, à rembourser sur 10 ans s’ils
sont en tranche 4. Le verdict ? Avec de telles quotités et des plafonds figés, ne vous attendez pas à
un effet de levier spectaculaire.
Les médias s’emballent, mais les professionnels savent à quoi s’en tenir
Dans les semaines à venir, attendez-vous à une avalanche d’articles et de reportages sur ce
nouveau PTZ « boosté ». Sur le terrain, la réalité sera tout autre. Mais la forme prime sur le fond, et
cela implique une réaXion immédiate. Votre force de vente doit sans délai rappeler tous ses
contacts. L’accroche est évidente : mesurer l’impact conjugué du nouveau PTZ et de la baisse des
taux. Objectif pour le vendeur : générer du R1. Car le temps aide souvent les prospects à
hiérarchiser leurs besoins, ce qui facilitera le travail de concession. Un prospect qui revient, c’est 25
à 40 % de chance de le transformer !
Ne laissez pas les médias faire le travail à votre place
Les prospects vont être bombardés d’infos contradictoires. Celui qui les appelle en premier capte
leur attention et leur confiance. Ne leur laissez pas le temps de douter ou de se faire happer par
des interprétations fantaisistes. L’illusion, c’est pour les médias. L’aXion, c’est pour vous !
RéaXion vous souhaite une avalanche de dossiers !