Trop souvent, par facilité, manque de confiance, ou encore pour gagner du temps – sic – le vendeur délègue la découverte financière au banquier. Son meilleur ennemi en l’occurrence ! Le Cabinet a réalisé un test il y a quelques mois. Les résultats sont effarants ! Accords verbaux de principe contredits par l’offre ; taux proches ou dépassant l’usure ; absence d’information, voire informations erronées quant à son droit à la délégation (loi Lemoine), etc. Cette passivité de la force de vente est quadruplement délétère. Premièrement, le client a droit à un vrai conseil de votre part. Étudier avec lui son financement, c’est démontrer votre fiabilité. Deuxièmement, vous arriverez facilement à faire gagner 10 à 20.000 € à votre prospect. Alors que la force de vente vous reproche d’être trop cher, c’est un comble ! Le troisième avantage sera la vitesse de levée des conditions suspensives. C’est tout même inconcevable de se faire doubler par l’administration ! Enfin, à l’heure où les refus de prêts ont doublé voire triplé, c’est suicidaire, pas moins !